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 Quand l'ombre apparait

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Murakumo Tsurugi

Murakumo Tsurugi



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MessageSujet: Quand l'ombre apparait   Quand l'ombre apparait Icon_minitimeLun 19 Oct - 17:59

Murakumo se sent étrange... Comme vidé de toute son énergie, de toute sa chaleur... Vidé de toute envie de quoi que ce soit. Le bruit du parc d'attraction tout proche lui parvient aux oreilles, mais il n'en ressent aucune satisfaction ou joie, alors qu'il entend pourtant les cris et les rires d'autres enfants en dessous de lui. En dessous, car il est assis, tranquillement sur une branche de l'un des arbres géants de l'archipel, observant ce qu'il se passe en dessous. Toute cette vie, tous ces jeux... Cette joie qu'il voit étinceller sur les visages qui passent en dessous de lui sans le voir, alors que son long manteau flotte dans le vent, ce dernier lui caressant le visage comme une main si douce. Murakumo le sent, il les hait : TOUS ! Ces enfants... Est ce que c'est de l'envie qu'il ressent en les voyant ? De la jalousie ? A quoi bon ? Ces idiots ne savent pas se défendre ! Ils ne savent pas se battre et il le sait, tôt ou tard, ils vont le regretter ! Exactement comme lui ! Ce monde est sans pitié... Pour lui, pour eux... Et pour les autres. Les forts gagnent, et les faibles disparaissent. Et Murakumo ne veut pas faire partie de la deuxième catègorie ! Mais en fait... A quoi bon vivre si... On ne vie même plus ? Lui, ça fait si longtemps qu'il ne joue plus, qu'il ne rit plus, qu'il ne s'amuse plus et... Que ses parents ne sont plus avec lui ! Oui, il a beau dire, il est jaloux : très jaloux... Cette bande d'idiots ne savent pas la chance qu'ils ont ! Sa poitrine se glace encore plus, alors que son coeur se compresse si brutalement qu'il ne peut pas s'empêcher de grimacer, mais peu importe : De toutes manières... C'est trop tard pour regretter maintenant... Et puis, à quoi bon s'attacher à quelqu'un si on doit se retrouver tout seul ensuite ? La douleur a déjà été horrible une fois... Pas besoin d'en rajouter. Mais alors que cette idée lui vient en tête, il sent d'un coup cette sensation dans la tête le traverser brutalement, bien qu'il s'efforce de la chasser le plus vite possible et il se lève, quittant sa branche avant de se laisser rapidement glisser le long de l'arbre et de commencer à avancer au milieu de la foule, ses mains glissant dans ses poches, comme d'habitude, alors qu'il voit les regards se tourner vers lui.

****Qu'est ce qu'ils ont tous ? A chaque fois, c'est pareil... J'en ai marre...****

Toujours ces regards... Des visages plus ou moins connus de gens qu'il a rencontré il y a quelques années... Quand il avait encore ses parents... Ces regards avec un éclat étrange... Certains marqués par la peur, d'autres, par la déception et les derniers... Par ce sentiment ignoble... Ce sentiment qu'il hait plus que tout : la pitié ! Pourquoi ils ont pitié de lui ! Il st fort ! Il est un ninja, un vrai ! Il n'a plus de sentiments, il ne vit plus que pour lui-même et enfin, il a la force ! Lui, au moins, il ne risque plus d'être blessé par des choses aussi stupides que l'amour ! Car ils ont beau lui dire que l'amour n'est pas stupide et permet de se sentir bien, tout ce que l'amour lui a fait jusque là, c'est le blesser, lui faire encore plus mal que si on lui avait arraché le coeur à mains nues ! Ne plus s'attacher à quiconque, rester froid et... Plus de sentiments. De toutes manières, un enfant qui, à huit ans, avait déjà le sang de dix personnes sur les mains et qui, maiontenant qu'il en a douze, a désormais, le sang de plus d'une trentaine d'autres n'a pas le droit d'être aimé... Cet homme qu'il a tué sur ce navire il y a deux mois le lui a dit : les monstres comme lui n'ont pas le droit à l'amour ou même, à l'amitié : ils n'ont le droit qu'à la haine et Murakumo ne se peut pas s'empêcher de grimacer encore plus à cette idée, alors que cette sensation d'entendre un autre lui hurler dans sa tête revient brusquement. Mais caché par son manteau, il ne montre rien et continue de marcher, les mains dans les poches, surprenant de temps en temps des murmures comme "C'est Angel ! Bon sang, si je tenais celui qui l'a mis dans cet état !" ou encore "C'est horrible ! Comment un enfant si gentil a pu finir comme ça ? Personne ne l'a aidé ?!" Murmures qui font naître une légère pointe de douleur dans sa poitrine, alors que le prénom Angel, son ancien et autre "lui" se remet à bouger, mais il repouse à nouveau cette ensation avant de continuer son chemin sans se retourner, le dos légèrement courbé en avant et la tête baissée, cachée sous sa capuche, tandis que cette fois, son sang semble se réchauffer brutalement sous la colère : quelle bande d'imbèciles !

****Ils sont vraiment stupides ! Pourquoi ils ont pitié de moi ! Je suis beaucoup plus fort qu'eux ! J'ai pas besoin de leur pitié !****

La colère augmente, d'un coup, son sang continuant à brûler lourdement dans ses veines et Mura s'appuie contre un mur, essayant de se calmer un peu, mais chose impossible, alors que ls regards plein de pitié lui revienent en tête : comment osent-t'ils avoir pitié de lui ! Ils devraient le craindre ! Le respecter ! Mais certainement pas avoir pitié de lui !! Avec sa colère, une phénomènale soif de sang monte brutalement lui et, pendant un instant, il entend brutalement des cris d'agonie, des tintements métalliques d'épées et... Des bruits de canons arriver à ses oreilles, alors que sa haine monte de plus en plus. Levant les yeux vers le ciel, il regarde ce dernier, d'un bleu uniforme, avec deux ou trois nuages cotonneux qui passent doucement, mais il a presque l'impression que le soleil a complètement disparu... Presque comme si il faisait nuit ! Et son corps se refroidit doucement, avant qu'il ne recommence à marcher, sentant ce froid glacial revenir peu à peu en lui. Mais rapidepment, cette sensation disparait, alors qu'il s'approche de sa destination : Il s'agit d'un grand bar, à l'enseigne un peu miteuse marquée "l'oasis Ombragée". Un bar dont la seule vue lui rappelle d'étranges souvenirs : ceux d'un enfant de six ans aux cheveux platines et aux deux yeux félins, assis sur les genoux légèrement osseux d'un vieil homme aux cheveux poivre et sel, un verre de lait-fraise dans la main, écoutant sagement et avec un grand sourire la voix douce, bien que un peu éraillée du vieillard lui racontrer diverses histoires, tout en lui passant doucement sa main ausi ridée que son visage dans ses cheveux, . Un souvenir qui le remplit un peu de chaleur, bien qu'il sente très rapidement le froid reprendre le dessus tandis qu'il se rappelle son but : ne plus rien ressentir ! Ne plus s'attacher à quiconque ! Mais pourtant, une petite voix dans sa tête lui souffle qu'un bon lait-fraise ou même... Euh, non, c'est trop tôt pour boire de l'alcool... En tous cas, un bon lait-fraise ne peut que lui faire du bien et donc, il avance lentement, les mains toujours dans les poches, avant de pousser les portes du bar et là..

"CRAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAC"

Le bruit d'une table qui se brise, et la voix d'un homme mal rasé, aux longs cheveux noirs, ayant un oeil crevé et qui est entrain de hurler sur le barman, le vieil homme de ses souvenirs. Cet homme qui, Murakumo le sent d'un coup, était autrefois presque un grand père... Dans une autre vie. Le bar est sans dessus dessous et les clients ont l'air de s'être enfuis comme des lâches, alors que l'homme s'en prenait au vieillard ! Là, pour lke coup, Murakumo se sent étrange : une chaleur phénoménale l'envahit et, sans même réflèchir, il commence à s'avancer, se drappant dans son long manteau, avant d'arriver juste derrière l'homme qui se retourne, un couteau à la main et se met à sourire d'un air mauvais en disant :

"Tiens ! Un morveux ! Hey, le vieux ! peut être que si j'égorge ce gamin, tu changera d'avis !"

Mura grimace légèrement soussa capuche en regardant cet imbècile qui pue l'alcool à plein nez et qui ose... Oui, qui ose le défier ! En voilà un qui ne sait pas à qui il a à faire ! Et puis, il a déjà le sang de plus de trente personnes sur les mains... Une de plus ou de moins... Il voit derrière l'homme le visage ridé du barman prendre d'abord ce regard... Ce regard de pitié, mais aussi... Cet amour, ce sentiment ignoble et bien sur, de regret : qu'est ce que ce vieillard peut bien regretter ? Mais apparemment, le vieux a du voir son propre regard sous la capuche car d'un coup, il se met à crier sur l'homme :

"Que... Non ! Ne vous approchez surtout pas d'Angel !"

"Oh que si ! Tu avais qu'à me donner ce que je voulais vieux fou !"

"Vous... Vous ne comprenez pas ! Il va vous..."

Mura ne lui laisse même pas le temps de finir : alors que l'homme tend la main vers lui, il tend rapidement son index droit, sans rien dire et le pose sur la cuisse gauche de cet inconnu borgne, avant de se concentrer rapidement. Puis une sensation de chaleur intense apparait au bout de son index, alors que la peau semble se déchirer et d'un coup.

"Tan'juu"

"Aaaaaargh !!"

Un cri de douleur qui résonne presque douloureusement aux oreilles de Murakumo, alors qu'il sent quelque chose de dur et d'assez gros sortir de son index, traversant le tissu de son manteau et que l'homme s'effondre, se tenant la cuisse gauche d'où sort un flot de sang, venant d'un trou semblant avoir été fait par une balle de pistolet. Mura se met d'un coup à sourire, sans pouvoir s'arrêter, presque hypnotisé par le liquide rouge sombre qui coule de la blessure, mais ça ne lui suffit pas : cet homme le dégoûte : s'en prendre aux personnes âgées et... Aux enfants ! Il est comme EUX ! C'est aussi un monstre ! Aussi, il retrousse ses manches, montrant ses mains dont la peau est étrangement pâle et il se concentre, regardant les ongles de ses mains qui, d'un coup, poussent brutalement, prenant trois bons centimètres alors que l'homme apparemment terrifié parvient à se relever difficilement et tente de s'enfuir, mais...

"Tu dois payer... Karasu no mai !!"

A peine il a finit sa phrase que Mura de l'élan, avant d'arracher ses pieds au sol et de sauter par dessus la tête de l'homme, puis d'aterrir à genoux sur ses épaules : une jambe de chaque côté de la tête. mais il ne s'arrête pas là et d'un coup, il commence à griffer violemment le visage de l'homme, une fois, deux fois, trois fois... les hurlements de douleur reprenant, lui vrillant les oreilles, alors qu'il continue à Défigurer l'homme comme un corbeau, avant de se laisser tomber des épaules et de se préparer à frapper, mais...

"Angel ! Non ! Arrêtes ! Il a son compte !"

"Hn ?"

Murakumo se retourne, regardant le vieillard sans comprendre alors que ses ongles tombent en poussière, remplacés par d'autres de taille normale et que ses manches retombent sur ses mains. Mais pourquoi ? Pourquoi cet homme continue à l'appeler Angel ? Son nom, c'est Murakumo, pas Angel ! Et pourquoi il ne veut pas qu'il achève ce monstre qui est à présent étendu par terre en se tenant le visage alors que ce type les a menacés tous les deux ? Il se prépare à le demander, mais le vieillard semble savoir à quoi il pense, car il reprend doucement :

"Il a son compte ! Tu n'as pas besoin de l'achever ! Réflèchis : tu n'en a pas assez ? Tu n'es pas un monstre, Ne t'abaisse pas à son niveau !"

"Si... J'ai... j'ai tué plus de trente personnes... Une de plus ou de moins... Je suis un monstre... Ils me l'ont dit : j'ai pas le droit à l'amour... Et de toutes façons, j'en ai pas besoin !"

"Je n'arrive pas encore à me faire à l'idée que le petit garçon si gentil et innocent que je prenait parfois des heures sur mes genoux pour lui raconter des histoires est... Devenu un assassin sans émotions à cause de quelques déchets de ce monde ! Tout le monde à besoin d'amour Angel ! Même toi ! SURTOUT toi ! Angel, que diraient tes parents si ils te voyaient dans cet état ?! Reprends toi bon sang !"

"Mes... parents ?"

"Oui. Tes parents t'aimaient tu sais ? Je les ai connu, tu te souviens ? Tu avais six ans et quand ils partaient en mission pour la marine et que les autres membres de ton clan ne pouvaient pas te garder, c'est moi qui veillait sur toi ! Alors s'il te plait, arrrêtes ! Tu te fais du mal : en tuant, tu ne fais que t'enfoncer encore plus. Laisses cet idiot partir ! Et bon sang ! Arrêtes de te cacher là-dessous ! De quoi tu as si peur ?!"

Murakumo n'a pas le temps de répondre, alors que déjà, le vieillard passe doucement ses bras autours de sa tête, baissant sa capuche, laissant la lumière toucher librement sa peau, alors qu'un petit picottement, venant de la cicatrice en forme de X qu'il porte à la place de son oeil droit vient le gêner. Mais la question lui revient en tête : de quoi il a si peur en fait ? Il n'en sait rien... Rien du tout... Il entend derrière lui le bandit vaincu ramper pour s'enfuir, laissant une odeur d'alcool et de sang dans la grande salle du bar, mais il n'y fait plus attention, tandis que le vieillard referme doucement ses bras autours de ses épaules, le serrant doucement contre lui, avant de le libèrer et de lui prendre la main droite pour l'emmener jusqu'au bar. Choqué, Murakumo ne parvient même pas à réagir et se laisse faire, avant que le vieillard ne lui tende un verre contenant un liquide blanc et rose répendant une douce odeur de fraise, ce qui lui arrache un léger sourire. Du coup, il se contente d'atrappr le verre, avant de commencer à boire, savourant le goût sucré, puis il regarde le vieillard avant de reprendre :

"Vous êtes pas... Faché ?!"

"Si... Mais pas contre toi : j'en veux surtout à ceux qui t'ont mis dans cet état ! Au fait, depuis combien de temps tu n'a pas dormit ? Tu as des cernes énormes !"

"Je... Je sais plus : j'arrive... J'arrives plus à dormir..."

"Suis moi..."

Sans chercher à comprendre, surtout en voyant le regard du vieillard, Mura se lève doucement, avant de suivre l'homme, sachant qu'il peut lui faire confiance et ce dernir l'emène à l'arrière où il lui montre des escaliers avant de lui dire doucement :

"Montes en haut des escaliers, première porte à gauche : c'est la chambre d'amis. Je ne veux pas que tu rentres chez toi ce soir : c'est pour ça que tu ne dors pas : tu ressens cette sensation de vide hein ? Et tu as l'impression de les entendre parler ? Je sais ce que c'est moi aussi. mais ici, tu es en sécurité. Vas te reposer un pu : tu peux rester autant que tu veux. Et n'hésite pas à t'enfermer si tu n'as pas confiance."

"Euh... Mer... merci... Jiji-sama..."

Bien que surpris, Murakumo sourit à nouveau très légèrement, malgré qu'il aie l'impression que ses lèvres sont gercées, puis il monte doucement les escaliers, avant de franchir la porte de la chambre. Mais il est tellement sonné d'un coup qu'il voit à peine ce qui l'entoure : il ne voit que le lit quisemble presque l'appeler et finalement, , il se contente de s'allonger doucement, sentant la chaleur autours de lui, alors qu'il se pelotonne dans son manteau trop grand et il finit par sombrer doucement dans les ténèbres, bercé par la douceur du lit et se sentant, pour la première fois depuis longtemps, en totale sécurité.
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Murakumo Tsurugi

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MessageSujet: Re: Quand l'ombre apparait   Quand l'ombre apparait Icon_minitimeVen 23 Oct - 17:55

Remonter le temps... Qui n'en a jamais rêvé ? Pouvoir remonter le temps, changer le passé afin de donner un meilleur futur... Changer le passé pour pouvoir se donner une chance, une seule, d'être heureux ? Murakumo se tourne et se retourne dans son lit, son corps semblant bouillir, comme plongé dans une énorme flamme, alors qu'il s'enfonce peu à peu dans les ténèbres, sa cape à capuche noire glissant de son corps et tombant du lit, provoquant un bruit métalique qui le fait sursauter. mais pour lui, ce bruit métalique ne vient pas du vêtement, mais d'une épée qu'il vient juste de bloquer avec son propre sabre, alors que son adversaire sourit d'un air ravis, comme si ça faisait des années qu'il attendait ce combat ! De son côté, Mura se sent étranger : à la fois effrayé, mais aussi... En ébulition totale ! comme si il attendait ce moment ! Tout en reculant pour éviter le sabre de son adversaire, il croise le regard bleu de ce dernier et n'y lit qu'une folie complète, semblant d'ailleurs réhaussée par les longs cheveux noir sales et complètement hirsutes de l'homme, et surtout, par son sourire complètement déformé dans lequel il manque plusieurs dents, alors que les autres sont plus ou moins carriées ou même pourries, certainement par des excès de rhum ou d'autres alcools aussi forts. L'homme est assez jeune : enfin, il a la quarantaine, mais... Sa peau est déjà parcheminée par endroit et la puanteur qui émane de lui est atroce ! mélange de vieil alcool, de vieux tabac et de transpiration, mêlée avec une odeur de pourri atroce ! Quant aux vêtements, ben... Ce fou fait vraiment pirate : mal habillé, avec une chemise apparemment blanche à l'origine et devenue grise, pleine de tâches, et un pantalon noir déchiré dans tous les sens. Mais d'un coup, Mura, ou plutôt Angel se rend compte de l'environnement autours de lui : il est sur un grand bâteau, jusque là, rien de vraiment anormal, mais ce qui est beaucoup moins normal, c'est que le navire est en feu ! D'énormes flammes orangées brûlent partout autours de lui et le tout est accompagné d'une odeur encore plus atroce que celle de l'homme qu'il est entrain de combattre : une puanteur mélange de sang, de chair brûlée et d'autres trucs tous plus ou moins immondes... Sa définitition personnelle de l'enfer... Mais ce n'est pas le moment de penser à ça et il retourne vivement au combat, tentant de transpercer le pirate avec son sabre, mais ce dernier bloque facilement le coup et le repousse brutalement avant de le désarmer. mais loin de s'en faire, Angel se contente de poser rapidement les mains sur ses épaules en se concentrant et, d'un coup, il sent sa peau s'ouvrir sous ses doigts, avant que deux dagues d'os ne sortent et il refait face à son adversaire, ce dernier le regardant toujours avec cette folie dans le regard :

"Tu es plein de surprises Gamin ! Les fruits du diable je suppose ?"

"Oui ! Et alors ? ça vous pose un problème ?!"

"Ne sois pas insolent avec tes aînés morveux ! Je reste plus fort que toi, quoi que tu fasses ! Tu vas payer pour ce que tu as fait à mes hommes et à mon bateau !!"

"C'est ça ! Et vous, vous aller payer pour ma famille ! Même si je dois mourir, je mourrai pas seul : vous partirez avec moi !"

"C'est ce qu'on va voir !!"

A peine cette petite discution est terminée que déjà, Angel fonce de nouveau sur son adversaire, ses deux dagues d'os vers l'arrière et il saute brutalement à côté de l'homme, tentant de lui transpercer le poumon droit, tentative vite déjouée par le sabre du pirate qui détoure la pointe de la dague. Mais loin de s'arrêter là, Angel tente de poursuivre son offensive en tournant vivement sur lui-même, son autre dague se dirigeant cette fois vers la gorge du pirate qui esquive en sautant en arrière, la pointe ne faisant que lui errafler la gorge. Puis, l'homme attaque à son tour, tentant une attaque verticale que Angel esquive en plongeant rapidement sur le côté tout en tendant son index droit vers l'homme, puis...

"Tan'juu !"

La peau de son doigt s'écarte alors, laissant passer la phalange qui part comme une balle de révolver vers l'homme qui parvient à l'esquiver, la laissant se perdre quelque part dans les flammes environnantes. Puis le combat continue comme ça, pendant plusieurs minutes, ponctuée d'esquives, de parades, aucun des deux adversaires ne pouvant prendre le dessus, ce qui fait naître une petite pointe d'agacement dans le coeur de Mura, surtout qu'il commence à avoir un peu mal dans les poumons : la fumée et l'odeur ne l'aident pas, et il commence à être un peu essoufflé. Mais en regardant son adversaire, il se rend compte que ce dernier n'est pas mieux : il a aussi du mal à reprendre son souffle, ça se voit. mais ce qui inquiète le plus Angel, c'est que le feu qu'il a provoqué prend du terrain ! Il va falloir en finir vite ! Oui, il faut qu'il en finisse, qu'il tue cet homme ! Et enfin, il aura la paix ! Enfin ses cauchemars s'arrêterons ! Il sera libre ! Sa souffrance s'arrêtera... Il se lève alors d'un bond, ses dagues d'os en main et se rue sur l'adversaire. Un autre bruit métalique... Du sang... Puis...

"Aaaaaaaaaah!!!!!"

Angel se réveille d'un coup en sursaut, se dressant violemment sur son lit, le souffle court et sentant son corps baigné de sueur, alors que son coeur bat de plus en plus vite et que son ventre est tellement compressé par la peur qu'il n'en arrive même plus à réflèchir correctement. Il sent encore ls dernières parcells de Murakumo, ce démon grogner en lui, mais la peur les repousse implacablement, le laissant seul avec cette douleur et ses souvenirs... Souvenir d'un cadavre ensanglanté qu'il tient dans ses bras, receuillant les dernières paroles du capitaine dont il a enfin finit par se venger. Souvenir d'un moment de bonheur pendant lequel il a cru qu'il allait enfin être libre... Pour replonger en enfer presque directement en voyant le sang sur ses mains et les cadavres carbonisés autours de lui. Son regard accroche alors les élements de la chambre autours de lui : des meubles en bois brut, des murs blancs et le parquet... La chambre est assez petite, mais bien éclairée par le soleil et il reconnait difficilement la chambre dans laquelle cet homme... Qu'il considèrait comme un grand père l'a emmené plus tôt. mais d'un coup, une énorme nausée surgit, alors que son ventre semble danser un peu trop vite et il inspire profondément pour se calmer, avant de tenter de se lever, mais son corps, complètement sous le choc de ce cauchemar refuse de bouger d'avantage et il retombe brutalement sur le matelas, avant que d'un coup, la porte ne s'ouvre à la volée, ce qui déclenche un énorme sursaut et il tourne brutalement la tête, pour voir de qui il s'agit, avant de se détendre, croisant le regard affolé du vieillard qui regarde la chambre dans tous les coins, avant de se détendre et de s'approcher de lui.

"Angel ? Tu vas bien ? Je t'ai entendu crier ! Mais...Tu pleures ?!"

"Je... Pleure ?"

L'esprit encore un peu troublé par son cauchemar, Angel ne parvient pas tout de suite à sen rendre compte, mais d'un coup, il sent en effet que ses yeux picottent et que ses pomettes sont humides. Il sent aussi que sa gorge est comme serrée, ce qui le choque au plus haut point, tandis qu'il le sent, ce remord horrible, écrasant qui vient lui broyer la poitrine ! L'homme le prend alors délicattement dans ses bras et de nouveau, Angel sent cette chaleur, mais avant qu'il ne puisse dire quoi que ce soit, il sent cette envie... ce besoin... Celui de retourner dans les ténèbres... La douleur est atroce, ce remord est insupportable ! Cette envie, ce besoin de se débarasser de ses émotions revient, plus douloureux que jamais et d'un coup, il se sent retomber, alors que le froid revient, plus violent que jamais et la peur, le remord, l'envie de chaleur... Tout ça disparaît, ne laissant que le néant son esprit changeant, laissant de nouveau place au froid glacial et à la neutralité de Murakumo, tandis qu'il repousse délicattement, mais surement le vieillard avant de dire :

"ça va... Je vais bien..."

"Non Angel... Enfin, Murakumo ! Tu ne vas pas bien du tout ! Tu en arrives à mutiler tes propres émotions juste pour ne plus sentir la souffance ! Mais tu ne vas pas bien ! C'est pour ça que tu ne dors pas ! Quand tu dors, tu chasses cet autre toi et tu redeviens Angel ! Un enfant détruit qui a besoin des autres pour survivre ! Plus tu faira ça, plus tes cauchemars seront horribles ! Laisses moi t'aider !"

L'espace d'un instant, Murakumo sent sa neutralité tremblotter, alors que le néant semble se craqueler, prêt à laisser passer Angel, mais surtout, cette douleur et ce dégoût envers lui-même. Une idée tentante, mais aussi... Effrayante ! La peur revient, brutalement, reprenant le dessus et il se met à trembler brutalement, si brutalement que le lit se met à vibrer De nouveau, la lumière de la pièce semble baisser, comme si il ne voyait plus le soleil et il murmure rapidement, tentant d'ejecter la douleur de son esprit :

"No... Non ! Je... Je suis pas... Prêt ! Je peux pas... Je peux pas faire ça ! Pas encore !"

"Tu sais que plus tu attendra, plus ça va te faire mal ?"

Pour toute réponse, Murakumo se contente d'incliner la tête, sentant les tremblements de son corps s'atènuer à mesure que la peur disparait et que le froid glacial dans son corps fait de même, ne laissant place qu'à une simple tièdeur. le vieillard lui fait alors signe de le suivre et Murakumo se lève, son corps semblant avoir récupèré comme par magie, mais alors qu'il tend la main vers son manteau noir, le vieillard lui atrappe le poignet et secoue la tête, ce qui surprend légèrement Mura. Mais obéissant à l'ordre silencieux de l'homme, il laisse le vêtement par terre et quitte la chambre, retournant dans la grande salle du bar et il s'assied sans rien dire au comptoir, pendant que le vieillard reprend :

"Tu as dormit toute la journée d'hier et toute la nuit : j'allais monter te réveiller quand je t'ai entendu crier. Tu veux manger quelque chose ?"

Mura reste un instant choqué : il a dormit... Toute une journée ? C'est rare ! Son coeur se serre un peu, tandis qu'il se souvient brutalement du cauchemar qui l'a réveillé, mais il n'a pas le temps de répondre au vieillard que d'un coup, il entend derrière lui la porte du bar s'ouvrir et se refermer, ainsi que les pas de deux personnes entrain de discuter calamement se rapprocher lentement. apparemment, les nouveaux n'ont pas l'air d'être méchants, mais...

****je vais rester sur mes gardes... Au cas où...****
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